Ustaritz, Dominique Garat, les maisons labourdines, le cimetière, le Biltzar du Labourd

A présent, vous pouvez satisfaire votre curiosité, et voir tout â votre aise ces plaines de couleurs si différentes, ces maisons groupées, ces coteaux bien boisés qui grandissent à notre approche, et, pour dernier plan, ces montagnes accidentées qui font un si délicieux effet. La montée devient un peu rude; nous approchons de la demeure du comte Garat.

Les maisons d'Ustarits vous plairont, j'en suis certain, parce qu'elles ont conservé le caractère basque, avec leurs toits avancés abritant de grands balcons de bois garnis de festons de vigne.

La  voiture s'arrête, nous sommes au pied de l'église d'Ustarits que le cimetière entoure. Le cimetière se nomme en basque Ilheri (région des morts): c'est une charmante corbeille de roses; rien n'est frais et fleuri comme un cimetière basque. Après l'office du dimanche, chaque famille vient s'agenouiller sur la tombe d'un parent ou d'un ami, et là on effeuille des fleurs sur les pierres et les croix.

C'est sur l'une des collines qui domine le bourg, que se tenait autrefois le Bilzaar(1), réunion de vieillards qui venaient discuter les intérêts du pays, sous de vieux chênes.

Là, sous cette humble pierre, dort une des célébrités de nos annales révolutionnaires, le comte Garat.

 

(1) Réunion des anciens peuples.

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