Des deux sœurs, Hélène Feillet est la portraitiste la plus réputée et celle qui est la plus sollicitée. Elle expose au Salon de Paris, par exemple le portrait de Mademoiselle Juana Cano, première bolera du théâtre du Principe à Madrid.

Arrivée à Bayonne du duc et de la duchesse d'Orléans

Même le grand tableau commémoratif de l’Arrivée à Bayonne du duc et de la duchesse d’Orléans, peint en 1839 et exposé au Salon en 1842, peut être considéré comme une collection de portraits en miniature.

La plupart des portraits sont des personnalités de la bourgeoisie bayonnaise qui se font représenter, depuis les édiles (Furtado), les bourgeois (Daguerre) jusqu’aux militaires. La pose est sérieuse, le costume austère, les accessoires rares. L’essentiel réside dans le visage traité avec une acuité psychologique.

Les portraits féminins sont plus avenants grâce à la qualité des vêtements et au luxe assez sobre des bijoux.

Hélène Feillet traduit la vérité des personnages dans ses portraits dessinés ou aquarellés. L’aquarelle figurant le vieux corsaire Etienne Pellot exprime à la perfection le caractère solide et tenace du marin à la retraite.

Les portraits peints par Blanche Feillet épouse Hennebutte sont plus rares et moins habiles. Ils manquent d’ampleur et de finesse d’exécution. La directrice de l’Ecole de dessin de Bayonne (depuis 1857) est plus à l’aise dans les croquis de scènes de genre et les paysages.

 Crédit texte : Musée Basque et de l'histoire de Bayonne

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